Transpiration excessive : remèdes et traitement
La diaphorèse est le terme médical qui indique une transpiration excessive et anormale par rapport aux niveaux d’activité et aux conditions environnementales ; elle est parfois aussi appelée hyperhidrose secondaire, pour indiquer sa nature de symptôme dû à des conditions sous-jacentes et pour la distinguer de l’hyperhidrose primaire, qui est plutôt une maladie causée par un trouble primaire du système nerveux.
La diaphorèse a tendance à toucher toute la surface du corps, tandis que la transpiration excessive de zones limitées (comme la paume des mains) prend le nom d’éphidrose.
Certaines des affections à l’origine de la diaphorèse peuvent être très graves, voire mortelles, et nécessiter un traitement immédiat, mais il s’agit dans tous les cas d’un symptôme gênant et émotionnellement invalidant, notamment dans le cadre du travail ou des relations sociales, susceptible de réduire la qualité de vie des patients concernés.
Le traitement cible la cause primaire sous-jacente. Dans des conditions physiologiques (grossesse, ménopause, syndrome prémenstruel), les symptômes ne doivent être pris en charge que s’ils sont invalidants.
Les remèdes utiles dans tous les cas de transpiration excessive sont :
- Buvez beaucoup d’eau pour retrouver l’humidité perdue dans la sueur
- Utilisez des vêtements en fibres naturelles (par exemple coton, lin), qui sont plus respirantes que les artificielles (acrylique, polyester)
- Éliminer ou limiter la consommation d’alcool ou d’aliments épicés ou épicés
Parfois, il est possible d’évaluer des médicaments spécifiques contre la sécrétion excessive de sueur, comme les déodorants anti-transpirants à base d’aluminium zirconium ou des solutions ou crèmes contenant 20 % de chlorure d’aluminium. Ces composés provoquent une obstruction ou une destruction des glandes sudoripares, une action pas toujours bénéfique, car l’action de la sueur, c’est-à-dire d’éliminer l’excès de chaleur du corps, est fonctionnelle.
Les autres médicaments qui peuvent être pris par voie orale sont les anticholinergiques, principalement l’oxybutynine et le glycopyrrolate ; cependant, ils ont un certain nombre d’effets secondaires discrets.
D’autres méthodes incluent l’iontophorèse, l’injection locale de toxine botulique ou l’option chirurgicale de la sympathectomie.
Toutes ces thérapies sont en réalité plus indiquées en cas de transpiration primaire excessive, donc d’hyperhidrose primitive ; pour le reste des cas il est indispensable de prendre en charge la maladie d’origine.